« Il y a une faille en toute chose, c’est par là qu’entre la lumière. »
Mon parcours m'a amenée, par paliers, à incarner de plus en plus mon être essentiel.
Comme souvent, ce sont les épreuves qui m'ont ouvert des portes de conscience et d'évolution : les cadeaux de la vie ne sont pas toujours emballés avec du papier scintillant.
Décès de proches et ouvertures de conscience
J'ai perdu mes 4 grands-parents, dont j'étais proche, entre l'âge de 2 et 16 ans. Leur disparition a nettement modifié mon contexte relationnel et bouleversé mes repères. J'ai ainsi rapidement intégré qu'il y avait des visibles et des invisibles, un ici et un au-delà, sans pour autant saisir toute la teneur de cette réalité.
A 23 ans, j'ai accompagné mon père dans son dernier passage : un moment suspendu, hors du temps, durant lequel j’ai perçu une transition d'un état à un autre, emplie de mystère.
Pendant plusieurs années, malgré la tristesse ressentie de son départ trop rapide, j'ai eu le sentiment qu'il était à mes côtés, dans l'invisible. Même si je ne lisais pas encore très bien les signes à ce moment-là, je le sentais m'accompagner sur mon chemin.
En 2015, une amie de mon âge est décédée subitement. Le lendemain de cet événement choquant, lors d'une réunion autour de son compagnon, j'ai très clairement entendu sa voix à l'intérieur de moi. J'étais intimement convaincue d'être en contact direct avec cette amie décédée. Mes canaux de perception médiumniques étaient grands ouverts, mais je ne savais pas trop quoi faire, si ce n'est dialoguer silencieusement avec elle, ce que j'ai fait. Puis le dialogue s'est estompé.
En 2014, ma femme et moi avons dû faire euthanasier notre chatte noire dans des circonstances tragiques.
Là aussi, j'ai assisté au mystère d'un esprit qui quitte un corps physique.
Le lendemain, j'ai reçu plusieurs signes me faisant comprendre que ma minette n'était pas bien loin. Cependant, pendant plusieurs mois, j'ai ressenti très fort la douleur de la séparation. Comme je portais aussi dans mon coeur une grande culpabilité de ne pas avoir pu empêcher son départ, j'ai fait appel à une communicatrice animalière qui m'a aidée à considérer cet événement différemment.
Ça a été mon premier contact avec un défunt par l'intermédiaire de quelqu'un, ça m'a apporté de l'apaisement et ça a complètement changé ma manière de voir les choses: il m'a semblé qu'il n'y avait non pas une séparation entre les vivants et les morts, mais plutôt un continuum.
Prise de conscience et rejet de mon identité de guérisseuse
En 2016, je me suis formée en reiki et j'ai compris que je pouvais canaliser de l'énergie spirituelle et recevoir des messages pour les gens. J'ai trouvé cela très beau et j'ai essayé de lier cet aspect de moi-même à mon identité d'enseignante de langues, mais je ne voyais pas très bien comment y parvenir et peu à peu, j'ai abandonné l'idée de pratiquer le reiki en parallèle de mon activité principale : je n'étais pas prête à concrétiser cette part de moi-même.
Epuisement : la nuit noire de l'âme
J'ai commencé à me sentir perdue et je suis entrée dans une période de crise existentielle où je remettais tout en question. Parallèlement à cela, je vivais plusieurs situations conflictuelles usantes au travail et en privé. Après quelques mois de tensions accumulées et d'événements déstabilisants, j'ai perdu la foi : décidant que c'en était trop, j'ai claqué la porte à la dimension spirituelle, qui m'avait toujours soutenue et que je n'avais jamais remise en question jusque-là.
J'étais dans une forme d'énergie du désespoir mêlée de révolte, je prenais des décisions et posais des actions contraires à mes valeurs fondamentales, ce qui occasionnait un fort sentiment de culpabilité. J'avais perdu un sacré repère -ou repère sacré- en décrétant que rien n'existait en dehors de la matière et la chute libre intérieure a duré plusieurs semaines. Quand j'ai enfin atterri, je me suis retrouvée dans un cul-de-sac. J'étais l'ombre de moi-même, extrêmement angoissée. Mais je n'avais pas le choix : je devais traverser l'obscurité.
Renaissance
Au fur et à mesure que j'avançais à tâtons, des rayons de lumière sont apparus. Avec le soutien de mes proches, de professionnels de la santé et de ceux et celles que j'appelle des anges incarnés car ils m'ont rebranchée sur la fréquence de mon âme, j'ai retrouvé peu à peu le chemin de la foi en la vie et en mes ressources.
En me relevant de la dépression, j'ai eu une intuition : il fallait que je me forme en communication animale ! Je me suis offert mon premier cours pour mon anniversaire et ça a été le début de 2 années d'un apprentissage intensif en parallèle de mon métier d'enseignante que je pratiquais désormais à mi-temps. J'ai reçu certaines clefs de compréhension de ma médiumnité, je l'ai développée et j'ai commencé à la considérer comme un atout.
Puis, j'ai eu envie d'aller plus loin et j'ai poursuivi mon exploration de la communication subtile en me tournant du côté des arbres. Je me suis formée en sylvothérapie et j'ai trouvé dans cette pratique pour moi-même la bouffée d'oxygène nécessaire à mon équilibre.
Comme je me sentais de plus en plus lasse de mon premier métier, j'ai décidé de faire un bilan de compétences qui m'a permis de repérer mes valeurs fondamentales et de conscientiser mes points forts : j'avais toutes les qualités d'une intermédiaire et d'une accompagnante.
Médium guérisseuse
Fin 2022, j'ai été guidée à travers un livre vers l’Ecole de l’Infini, une école de médiumnité en Suisse romande. Depuis de nombreuses années, je lisais beaucoup sur le sujet du parcours de l'âme, de la mort et de l'au-delà. J'avais déjà eu des contacts spontanés avec des défunts animaux et humains et j'ai à nouveau eu envie d'aller plus loin. J'ai donc décidé de m'inscrire dans cette école.
Dès le premier cours, j'ai eu la sensation de me retrouver enfin « à la maison », entourée de personnes qui comme moi, avaient des aptitudes pour interagir avec l'invisible et cherchaient à en savoir plus : quel soulagement et quelle joie !
Plus je creusais cette voie, plus je sentais que j'exprimais une part fondamentale de moi-même et plus j'avais envie de la mettre au service des autres. Un choix s'est imposé et j'ai laissé mon premier métier derrière moi pour révéler et concrétiser mon identité de médium guérisseuse.
Pour conclure
J'ai l'intime conviction que rien n'est dû au hasard et avec du recul, je saisis l'orchestration de mon parcours de vie : beaucoup de choses me semblent avoir été des initiations logiques pour me conduire là où je suis aujourd'hui.
Nous avons tous et toutes un chemin singulier. Il est rarement rectiligne et la sinuosité des expériences de vie douloureuses peut nous amener à repérer notre lumière unique et nous donner une nouvelle direction, plus alignée à nos valeurs profondes et à notre rayonnement naturel.
Je vous souhaite la connexion à votre lumière et vous accompagnerai avec cœur vers votre alignement au rayon de votre âme !
